Un Tour du monde, ça permet une vision globale… pour le meilleur… mais aussi parfois pour le pire…
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Ce qui m’a probablement le plus choqué durant ces 13 mois de voyage, c’est la persistance des inégalités hommes-femmes. En ce moment je lis L’histoire des femmes de l’excellente Michelle Perrot (que j’ai eu la chance d’avoir comme prof à Paris VII) alors, forcément, son éclairage résonne quelque peu.
C’est une lapalissade mais l’oppression de la femme dans le monde est malheureusement loin d’appartenir au passé. Lorsqu’on égraine les pays les uns après les autres comme nous l’avons fait, on saisit que c’est une réalité criante… aucun pays n’est épargné.
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Les aborigènes d’Australie interdisent aux femmes l’accès à nombre de leurs sites naturels sacrés. Dans certains pays, lors de cérémonies importantes, les femmes cuisinent durant des heures des festins auxquels seuls les hommes peuvent prendre part. Parfois, les croyances liées aux menstruations persistent dans les sociétés traditionnelles. Chez les hindous, l’accès aux temples est par exemple interdit aux femmes qui ont leurs règles.
A Bali, nous avons constaté que tous les travaux de force (maçonnerie, portage du matériel de plongée…) étaient confiés aux femmes. Les hommes sont paraît-il censés s’occuper quant à eux des rizières… pourtant les rizières étaient pleines de femmes aussi. Au Rajasthan, jusqu’au XIXe siècle, la tradition du satī sacrifiait des veuves sur le bûcher crématoire de leur époux… époque heureusement révolue ? Pas vraiment, de rares cas surviennent encore en Inde de nos jours.
Toute proportion gradée, c’est peut-être dans les Andes que la femme semble un peu moins discriminée : la tradition du travail collectif permet au moins que les hommes et les femmes travaillent ensemble pour le bien de la communauté…
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Comme tu dis toute proportion gardée car lors de notre périple dans les Andes, je constatais que c’était quasiment toujours les femmes qui portaient le bois, qui s’affairaient… même si en effet c’est sûrement plus flagrant dans d’autres parties du globe… et c’est sans compter la violence conjugale. Ou alors bonne nouvelle : la condition féminine s’est améliorée en 10 ans ?!
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Malheureusement pas… d’ailleurs le 25 novembre est la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Coïncidence d’écriture, je ne l’apprends qu’aujourd’hui, une semaine après avoir posté l’article…
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C’est aussi le grand probleme au Vietnam chez nous.