Voici la suite de nos plans malheureux, foireux, malchanceux mais toujours sans grande conséquence, fort heureusement.
L’ambassade de Madagascar
Nous avons décidé de faire nos visas africains à Paris, avant de partir. Cela nous éviterait de faire la queue aux descentes d’avions et j’avoue que j’ai été très heureux de passer rapidement la frontière tanzanienne à 5h du matin alors qu’une queue considérable s’amassait devant l’unique guichet de l’aéroport délivrant les visas.
Pour obtenir les précieux sésames, nous avions une étroite fenêtre de 10 jours entre notre retour d’Italie et notre départ pour l’Afrique. Le visa pour la Tanzanie est passé comme une lettre à la poste. Vient donc celui pour Madagascar…
Il faut une semaine pour le visa (délai anormalement long à la base) et il nous reste une semaine et un jour avant de partir. Nous sommes larges ! Cécile va donc déposer notre demande le lundi en validant bien qu’ils seront prêts le lundi suivant, aucun retard ne pouvant être possible vu que nous partons le mardi.
Une semaine plus tard, Cécile arrive à l’ambassade et bien sûr, nos visas n’étaient pas prêts. Stress ! Elle a dû monter dans les bureaux, hausser le ton et attendre que le « chargé des visas » raccroche son téléphone puis aille chercher, à un autre étage, sa corbeille de visas pas prêts pour finalement coller le fameux papier et donner son coup de tampon.
Notre tout premier « game drive safari »
Nous sommes dans notre premier jour de safari, tout excités de découvrir les animaux gambadant dans la savane. La voiture est top, elle s’ouvre de partout, les fenêtres, le toit ouvrant. Nous sommes aux anges.
Petit à petit nous nous enfonçons dans le parc et régulièrement, Will coupe le moteur pour éviter de déranger les animaux. Après avoir observé des éléphants, Will veut redémarrer la voiture et là… rien ! La voiture est inerte. Notre guide descend pour regarder ce qui se passe, il identifie rapidement le problème et me le montre : une des broches de la batterie est cassée (suite à un court circuit avec le treuil). Nous sommes coincés sur place. Je me dis, tout roule, il va appeler les secours avec la C.B.. Certes, mais sans batterie, elle fonctionne beaucoup moins bien (note de Cécile pour ses copines pas mécano : la C.B. -lire sibi- sans batterie, elle fonctionne pas du tout en fait !). Will regarde son portable, pas de réseau ! Un petit frisson d’inquiétude nous envahit, nous sommes en plein milieu d’un parc, descendre de la voiture est interdit et nous ne pouvons pas appeler les secours !
Finalement en s’éloignant un peu de la voiture, Will réussit à contacter son agence pour commander une nouvelle batterie et des guides passant par là nous aident à rafistoler la voiture, des vrais Mac Gyver en puissance !
Le premier hôtel à la plage
Zanzibar étant une destination courue et plutôt chère, nous décidons de limiter les risques en réservant notre première nuit au Sele’s sur la plage de Matemwe. Si cela nous plait, nous resterons plus longtemps là bas.
Après une heure et demie de transport en commun, c’est à dire une heure et demie de « comment mettre 20 personnes dans un pick-up », nous arrivons au Sele’s. Ils nous montrent les chambres disponibles :
• chambre sans fenêtre au fond du jardin près de la route avec une salle de bain pour 70 $
•chambre à l’étage, vue sur la mer mais salle de bain et sanitaires au rez-de-chaussée pour 60 $
Nous choisissons la seconde, car nous n’aimons pas vivre dans le noir, mais où est donc le problème ? Là : l’escalier pour aller à la chambre est du style escalier pour grenier tout grinçant qui fait plus de blessés que l’alcool au volant. Le pire est de le prendre en pleine nuit quand tu as besoin d’aller aux toilettes… surtout quand on est en phase tourista !
Heureusement, le lendemain, nous avons trouvé le bungalow de nos rêves … au rez -de-chaussé et toujours avec vue sur la mer !
La première plongée
Zanzibar était une destination que nous attendions avec une certaine impatience. Il faut dire qu’elle fait rêver avec ses plages de sable blanc fin, ses eaux cristallines et son climat tropical. J’étais aussi très impatient de plonger là bas, sa réputation n’est plus à faire.
Je réserve donc ma plongée et Cécile se joint au groupe de snorkelling. Nous serons sur le même bateau, nous allons donc pouvoir nous raconter nos découvertes sous marine ! Cécile va-t-elle pouvoir nager avec les dauphins ?!
Le matin du jour J, énorme passage pluvieux. J’appelle le centre de plongée pour être sûr que nous partons. Ils me font comprendre que c’est passager, que dans une demi heure ce sera terminé et que, de toute façon, nous n’avons pas trop le choix…. ok. Nous partons sous la pluie avec un poil d’espérance, vu que le ciel semble se dégager.
La première plongée est assez désastreuse, Cécile n’a rien vu en snork, la pluie ayant repris et j’ai eu un souci bénin au début de ma descente m’obligeant à changer une partie de mon équipement. Mon divemaster se limite à nous accompagner sans pointer les poissons intéressants. Pour clore le tout, en sortant de l’eau un poil grognons, nous prenons une grosse averse (froide) sur la tête. Le bateau étant assez petit, nous ne pouvons pas tous être correctement abrités. Heureusement, la seconde plongée s’est mieux déroulée, Cécile a pu enfin voir ses petits poissons (mais pas de dauphin) et j’ai fait une belle plongée dérivante malgré la faible visibilité.
Vu que One Ocean ne nous a pas plu (gros centre de plongée sans âme), nous n’avons plus replongé avec eux. Pourtant le lendemain, il a fait grand beau et les dauphins sont revenus !
Point positif, nous avons rencontré le couple de québécois fort sympathiques lors de cette sortie! (cf le post sur Zanzibar).
De :
Benjamin c’est pas gentil de se moquer des filles qui n’ont jamais jouer au mécano… Ca arrive à des garçons aussi… J’en ai un à la maison. ;)
De :
@L’ambassade de Madagascar : je n’aurai pas voulu être à la place du « chargé des visas » :)
@Notre tout premier « game drive safari » : C.B. j’avais lu Cécile et Benjamin
De :
Ben moi je n’ai pas le permis mais C.B j’avais compris quand même !!!