Oct 25

En dehors de la RN7, point de salut ?

par dans Madagascar

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Madagascar est un pays magnifique mais il est encore bien difficile à apprivoiser, surtout lorsque l’on souhaite sortir des itinéraires classiques.

Actuellement, nous avons un sérieux doute sur une partie de notre itinéraire, la descente de la rivière Tsiribihina. Il s’agit de trois jours de descente en pirogue suivis de quelques heures de 4×4 pour atteindre Belo sur Tsiribihina. L’objectif principal de cette excursion est d’aller voir les Tsingy rouges de Bemaraha.
Après avoir discuté avec d’autres touristes, testés nous même la pirogue à Manakara, nous (moi surtout) avons un peu peur de cette descente : 8 heures par jour assis sans trop bouger, au soleil, à avancer lentement au rythme des coups de pagaies. Grosso modo, j’ai un peu peur que ce soit long, très long.
Nous avons donc cherché à remplacer cette excursion. En parcourant les guides, nous nous rendons compte que tout est finalement compliqué, long ou cher si nous sortons du parcours classique « RN7 » :

  •  aller au nord à Diego Suarez : nous pouvons prendre l’avion pour l’aller, mais le retour vers Tana prend entre 26 heures et 3 jours de taxi-brousse ! Il faut donc prendre aussi l’avion pour le retour mais notre budget risque de faire la grimace !
  •  aller au nord-est sur la côte de la vanille : avec ses paysages magnifiques et, parait-il, le plus beau parc du pays, c’est un cul de sac accessible en trois jours de taxi brousse 4×4 (s’il ne pleut pas). Là-bas, peu d’infrastructures, à priori ni eau courante ni électricité, des guides qui ne parlent pas français… il faut donc partir avec un traducteur. Au final, tu finis par monter une vraie expédition :-)

Au final, dès que nous voulons sortir de la RN7 et du parcours des groupes organisés, Madagascar devient très fermée, difficile d’accès et souvent chère. Les infrastructures sont très limitées voire inexistantes hors des sentiers battus, il faut donc être en autonomie presque complète avec tente, vivres et prévoir des longues journées de transport.
Finalement, nous allons garder notre itinéraire initial et suivre les cars de « tamalou » (note de Cécile qui ne connaissait pas l’expression : les 3ème ages, qui ont toujours mal quelques part : t’as mal où ?), mais avec un peu de regrêt tout de même, la côte de la vanille me tentait bien et la baie de Diego tentait bien Cécile…

Erratum : j’ai confondu les tsingy rouges (ceux du nord) et ceux de Bemaraha (à l’ouest) qui sont plutôt « gris ».

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