Après le calme de Pokhara et l’agitation presque indienne de Katmandu, nous filons vers une ambiance bien différente, complètement différente même !
Cécile m’a souvent parlé de Hong Kong, une de ses villes préférées. J’avoue que je n’avais pas spécialement d’idée préconçue, malgré les ondes positives envoyées par Cécile. Je préfère être surpris et prendre de plein fouet l’ambiance d’un lieu. Après nos quatre heures de vol nocturne, nous arrivons à 6h du matin à l’aéroport de Hong Kong. 30 minutes plus tard, nous avons un tampon supplémentaire sur notre passeport, nos bagages, nos dollars Hong-Kongés et un café chaud pour nous aider à ouvrir les yeux. Dès le début, je sens que cette étape va être agréable, car tout y semble simple. Un air de Japon flotte dans ce pays pour son coté très organisé et donc facile à appréhender.
Vous vous en doutez, trouver notre bus a été une simple formalité et nous profitons du trajet pour admirer la ville, avec ses multiples ponts suspendus à rendre presque jaloux le pont de Normandie, ses bouts de plages qui sortent de nulle part et ses grandes collines. Les paysages sont vraiment uniques avec ce mélange d’infrastructures modernes et cette nature parfois extrêmement sauvage et presque préservée.
Cécile m’avait longuement briefé sur notre futur hôtel : boîte à chaussures, roots, sans fenêtre, que des superlatifs ;) Son gros avantage est d’être dans Kowloon, en plein centre. Quand je vois un vieux bâtiment délabré, je m’attends à découvrir que c’est notre hôtel. Mais à notre grande surprise, la Chunking Mansion a été rénovée et la chambre, même si elle est microscopique, est propre et fonctionnelle. Enfin nous pouvons difficilement tenir tous les deux debout à coté du lit et ouvrir la porte de la chambre pour sortir demande une coordination bien précise !
Le vol a été assez éprouvant, notre première journée est plutôt tranquille. Nous découvrons juste Hong Kong de nuit avec sa Skyline magique. La ville est en train de revêtir ses habits de lumière puisque le nouvel an chinois est le 23 janvier. En plus des illuminations habituelles, nous avons donc en prime des dragons lumineux qui grimpent le long des immenses tours (2012 est l’année du Dragon). Le lendemain, après avoir obtenu notre carte pour les auberges de jeunesse, nous finissons dans un all-you-can-eat de sushi. En ce moment, nous sommes particulièrement friands des buffets à volonté, surtout quand pour 5 euros, nous pouvons manger des sushis comme Gargantua !
La peau du ventre bien tendue (à la limite de la rupture) nous filons vers Central, l’île principale de Hong Kong et nous montons au Peak, à 450 mètres d’altitude, pour avoir une vue globale sur la ville. Le brume est assez présente et l’ambiance est plus mystique que jamais. Certains gratte ciels arrivent presque à notre hauteur, une façon de se rendre compte de la démesure de Hong Kong. Le soir venu, nous retrouvons Hicham, un ancien collègue qui vit à Hong Kong depuis 4 ans. Nous nous posons au bar du Marriott à 19h15 pour en ressortir… à la fermeture avec beaucoup de vin (trop) dans le sang ! La soirée a été très agréable, ça nous a fait un bien fou de discuter avec un français connaissant bien HK et de boire du très bon vin. Merci Hicham !
Petit déboire en rentrant, il n’y a plus de bateau pour retourner dans notre quartier, de l’autre côté de la baie. La nage n’est pas une bonne option, la mer est assez passante même la nuit ! Nous prenons donc un taxi en craignant le pire niveau tarif, mais non, la vie n’est pas si chère ici. En arrivant à notre hôtel, nous n’avons toujours pas mangé, heureusement, notre ami Donald est ouvert toute la nuit et il nous aide à retrouver nos esprits avant d’aller dormir !
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Oh! J’ai cru voir un ‘ros minet!
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c’est chaud pour les vitres à Hong Kong…
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Merci pour votre gentil mot. Je viens de retrouver l’adresse de votre site dans la poche du costume que je portais quand on s’est mis une race, il sentait encore l’alcool et les cacahuetes au wasabi
Gros bisous a tous les deux et bon vent!