Une petite pause parisienne et hop, après avoir fait le tour du monde, nous réduisons l’échelle pour faire un (mini) tour d’Europe !
Avant de nous lancer vers de nouvelles aventures, nous passons trois semaines sur Paris. Nous retrouvons notre appartement avec grand plaisir. Nous avions hésité à le « lâcher » pendant notre année d’absence, mais le confort de retrouver un chez-soi en rentrant est vraiment un plus. D’ailleurs, nous remercions chaleureusement Diane et mon frère pour avoir pris soin de notre habitation. Une petite séance de rangement et de dépoussiérage s’impose (un an de poussière !), mais nous sommes ravis de poser enfin nos valises. Nous pouvons retrouver des plaisirs simples comme faire la cuisine, dormir dans notre lit et redécouvrir notre garde robe ! Bien sûr, nous en profitons pour revoir nos amis et la famille. Le champagne coule à flots et nous sommes vraiment contents d’occuper presque toutes nos soirées à revoir nos proches.
Pendant le grand voyage, nous avons longuement réfléchi à l’endroit où nous pourrions nous installer si notre envie de quitter Paris se confirmait. Après de longues heures de brain-storming, les premiers candidats sont la Suisse, l’Italie du nord et le Luxembourg. Pour ce premier voyage, nous visiterons les deux premiers avec comme porte d’entrée la Savoie.
Nous arrivons à Annecy en train. Avant de récupérer la voiture de location, nous nous baladons en ville et il faut avouer que la ville est pleine de charme. Le lac et les canaux dans la ville font mouche. Dommage, peu de chance de trouver du travail ici !
Le lendemain, nous filons vers Genève. Et là, patatra, grosse déception, Genève nous déplaît Elle paraît vieillotte comme figée dans les 70-80. Le cœur historique, assez petit, est charmant mais c’est tout. Pour couronner le tout, la vie est extrêmement chère, mais ça, nous étions au courant, et la circulation aux heures de pointe est presque digne de Paris. Les feux restent verts environ 5 secondes… C’est bien dommage car les chances de trouver du travail là-bas sont bien réelles (j’y ai passé un entretien plutôt prometteur).
Puisque nous n’aimons pas spécialement Genève, nous décidons de découvrir la campagne environnante. L’avantage c’est qu’elle est tout proche et très agréable. Étonnamment les routes sont bordées de vignes. Je ne savais pas que la Suisse produisait autant de vin. Malheureusement, nous n’avons pas pu le goûter. Il faudra revenir pour faire la route des vins suisses (ou pas) !
Un soir, pour le dîner, nous sommes invités du côté de Thonon-les-Bains chez Dorian et Laetitia, des amis que je n’avais pas vu depuis quelques temps. Nous faisons la connaissance d’Arthur, leur adorable fils et de leur chat rigolo « alzheimer ». Si vous nous lisez, merci pour votre accueil, c’était vraiment une chouette soirée ! En plus, échanger avec vous nous a permis de récolter moultes informations sur la région, la qualité de vie et le travail.
Après Genève, nous filons vers le Tessin, la partie « italienne » de la Suisse. La route est de toute beauté. Nous sommes amenés à passer le col de Simplon à 2 005 mètres. Un petit air des hauteurs de Bolivie est présent surtout avec le gros vent et le froid pinçant ! Nous avons eu de la chance puisque le col a fermé le lendemain de notre passage. Ça aurait fait une belle loose tiens !
En descendant de la montagne puis en longeant le lac Majeur, nous commençons à tomber sous le charme. Pas besoin d’y aller par quatre chemins, la région est connue pour sa beauté et ce n’est pas usurpé ! Les montagnes entourant les lacs sont splendides et l’architecture des villages perd son coté suisso-montagnard pour un style italien ! Vous l’avez compris, nous aimons.
Lugano est digne de la région avec tout de même un petit coté suisse-allemand. C’est une sorte de condensé du tour du monde : un climat agréable, un lac magnifique, des saveurs italiennes, des pains de sucre comme à Rio, des funiculaires comme à Valpareiso, la quiétude de Hong Kong et enfin un casino comme à Vegas ! C’est pratiquement la ville parfaite pour nous….
Après être tombés sous le charme de la suisse italienne, nous partons de l’autre coté du lac de Côme, à Varenna. Suivant les conseils de Benoît, un ami de Cécile, nous logeons dans une belle villa au bord du lac. Pleine de charme et magnifiquement décorée, la villa Toretta nous permet de passer une journée tranquille à laisser passer un gros orage !
Le soleil revenu, nous faisons route pour Milan. Nous connaissons déjà tous les deux, nous flânons donc tranquillement dans la ville. Toujours grâce à Benoît, nous découvrons deux concept stores, le plus connu le 10 Corso Como et surtout le Spazio Rosanna Orlandi. Ce dernier est assez bluffant et l’accueil est vraiment chaleureux. Merci Benoît pour toutes ces belles adresses ! Malgré tout, et bien qu’on y mange divinement bien, le côté « beautiful people » de Milan nous laisse un peu de marbre, nous ne nous voyons pas poser nos valises dans la ville de la mode italienne.
Nous la quittons sans regret pour remonter sur Annecy via la vallée d’Aoste. Par chance, sur la route du retour, une éclaircie réussit à s’imposer et nous pouvons admirer le majestueux Mont-Blanc !
A suivre…
De :
Toujours aussi fan ! Bisous les amoureux !
De :
Tout à fait d’accord avec toi Benjamin, Genève m’a fait la même impression, figée comme tu dis dans les années 70-80. Je pense à l’élire comme ville la moins bandante de l’univers.