La côte amalfitaine…

… était une des destinations phare de notre périple en Italie. Je voulais y aller depuis longtemps et Cécile était toute aussi impatiente que moi de découvrir enfin ce paysage de carte postale.

Nous décidons de partir de Naples en bateau. Nous pourrons ainsi admirer les falaises de la mer et éviter les possibles bouchons. A notre départ, le temps est couvert, il faut presque mettre une petite laine. Pendant le trajet, il pleut ! Une pointe d’inquiétude commence à monter. Nous n’avons pas pris de Kway et surtout… notre beau soleil n’illuminera pas la côte.

Le petit voyage en bateau nous donne un aperçu du potentiel de la côte : une côte déchiquetée qui se jette dans la mer avec parfois un village accroché à la roche, on ne sait comment.

En arrivant à Amalfi, le vent s’est levé, seuls restent accrochés aux cimes des montagnes quelques nuages téméraires. Nous allons pouvoir profiter au mieux de notre excursion. Après quelques minutes dans la ville, de mon coté, c’est la déception. Certes elle est jolie mais elle n’a pas de charme, les voitures envahissent le front de mer, les rues piétonnières sont pleines d’attrapes-touristes, la plage donne directement sur le port (les baigneurs sont entre deux bateaux).

Après une petite marche, nous décidons de partir vers Positano en bus pour profiter de la fameuse route côtière. Il faut avouer que le paysage est magnifique surtout lorsque l’on ne conduit pas ! Certaines petites criques semblent fabuleuses mais souvent elles sont soient privées, soient accessibles uniquement en bateau.

L’arrivée sur Positano nous rappelle les cartes postales représentant la côte Amalfitaine. Il n’y a pas à tergiverser, le paysage est sublime. En revanche, même constat que pour Amalfi, la visite de Positano n’a rien de bien intéressant. Les magasins de vêtements qui se veulent fashion (mais moches) pullulent dans le centre ville et la plage ne casse pas trois pattes à un canard.

Pour illustrer mon ressentiment de la côte, je dirais « belle de loin, loin d’être belle ». Vu de la mer ou de la route, elle est magnifique. Je pense qu’il faut sortir de sentiers battus pour vraiment découvrir son charme, mais dès qu’il s’agit de rentrer en ville, alors la déception se fait sentir.

Petit mot de Cécile :
Je partage la déception de Benjamin. La côte est sublime mais complètement dénaturée en plein mois d’août, l’affluence touristique (à laquelle nous participons) gâche forcément l’expérience… Hors saison, ou plus simplement en disposant de plus de temps pour visiter les villages moins fréquentés, cela doit laisser un sentiment bien différent. J’avais été beaucoup plus ébloui par les petits villages colorés des 5 Terres, en Ligurie, et leurs sentiers côtiers surplombants la mer.

Les photos sont ici !

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