Après avoir profité de la piscine de l’hôtel et avoir fait le plein de glaces (caramel au beurre salé, citrouille, rose…), nous partons en balade dans la campagne d’Ubud.
Une petite marche de 8 km nous permet de découvrir de magnifiques paysages verdoyants. A mi-chemin, nous nous posons au coeur des rizières pour déguster un jus d’ananas fraîchement préparé. Les nombreuses galeries d’arts de campagne que nous rencontrons en chemin nous rappellent le vif intérêt des locaux pour la peinture. Il faut beaucoup de touristes pour écouler toutes ses œuvres. La haute saison, de juin à août, doit vraiment être chargée. En attendant, la vie ici, en fin de basse saison, est vraiment calme et apaisante.
Lors de nos préparatifs, nous hésitions énormément à venir à Bali à la fin de la saison des pluies. Nous avions peur d’être coincés par les nombreuses averses, mais pour le moment, aucun regret. Le temps est clément et l’affluence est vraiment très faible en cette période.
Bali est très sereine. Partout nous voyons des offrandes composées de nourriture, de fleurs et d’encens. Il parait que les femmes passent la moitié de leur vie à préparer et déposer les offrandes. Nous voyons souvent les petites cantines préparer le riz le matin pour confectionner les dizaines de petites coupelles en feuilles de palme qui sont déposées toute la journée un peu partout dans les maisons. L’île est bercée par la religion hindoue. Nous avons eu la chance de voir une procession en costumes traditionnels, c’était très beau.
Après Ubud, nous décidons de partir pour Lovina, qui se trouve sur la côte nord. Nous partons avec un chauffeur plutôt qu’avec un transport en commun. Les transports publics, les « bémos », sont complètement inexploitables. Il faut faire trois changements pour un trajet de… 70 km. Sur l’île, il est presque aussi cher de privatiser une voiture à la journée que de prendre les bus touristiques. Nous avons ainsi demandé à notre chauffeur de faire un petit détour afin que nous puissions voir le temple Pura Luhur Batukan dans la montagne et les fameuses rizières de Jatiluwih, inscrites sur la liste de l’Unesco. Le temple est plutôt décevant. De nombreuses parties sont réservées aux hindouistes. L’atmosphère est assez mystique avec la forêt et la brume qui entourent le temple, mais il faut être franc, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Les rizières en revanche sont beaucoup plus jolies. Nous nous trouvons devant un paysage de carte postale avec ses immenses étendues vertes. En plus notre chauffeur nous emmène dans une plantation de café, de thé et de cacao et nous avons le droit à une petite dégustation de toute la production.
Sur le trajet vers la montagne de Bedugul, le chauffeur nous propose de voir le temple Pura Ulun Danu Bratan qui se trouve sur le lac au pied de la montagne. Nous sommes moyennement motivés après notre expérience infructueuse du matin mais nous nous laissons séduire. Au final, le temple est bien plus agréable que le précédent et la vue sur le lac est jolie. Nous regrettons juste le temps assez maussade qui n’aide pas pour les photos !
Arrivés à Lovina, nous découvrons notre hôtel avec enthousiasme. La grande piscine est entourée d’un jardin tropical et chaque chambre a un balcon donnant sur la piscine. La nôtre est même fournie avec un animal de compagnie qui loge dans le faux plafond ! Nous supposons que c’est une chauve-souris !
L’hôtel, comme la ville, respire le calme et la sérénité. Il faut dire qu’il est pratiquement vide, seules trois chambres sur une trentaine sont occupées. Nous pouvons donc profiter de la piscine tranquillement. Parfois nous avons l’impression d’avoir privatisé l’hôtel pour 15 euros par jour !
Les photos de Lovina sont ici !
[itineraire_plot_stw zoom=8 center=Ubud]Ubud;Jatiluwih;Bedugul;Lovina[/itineraire_plot_stw]
De :
Hello les globe trotters,
Je trouve qu’on ne vous voit pas beaucoup sur les photos… Qui me dit que vous n’êtes pas rester sur Paname et que vous postez des photos trouvées sur google… ;)
Benji ! Est-ce que tu as fait qlq combats ??? ;)
Bon voyage !
Bise
De :
Nope, pas de combat, ni même d’entraînement, à mon grand regret. Des limitations au niveau du visa nous ont contraint à réduire notre étape thaïlandaise. Il a fallu donc choisir entre la plongée et la boxe.
Arf, tu as nous démasqué… nous sommes cloîtrés chez nous. Je gagne ma vie en jouant au poker sur le net (enfin j’essaie) et Cécile refait la déco de l’appart ;-)
De :
J’adore vos photos, elles sont sublimes et reflétent parfaitement la sérénité balinaise.
De :
Merci ! Le sujet est tellement beau que c’est difficile de revenir avec de vilaines photos de Bali !