Nov 11

Notre petit road trip post TDM (2/2)

par dans Le retour

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Le Luxembourg est la dernière étape de notre mini tour d’Europe.

Cette fois-ci, point de train, nous partons en voiture. Le TGV a décidé de faire son inaccessible. Normalement, il faut compter 2h pour arriver à destination par le train à grande vitesse ; en voiture, c’est un peu longuet. Il faut bien compter 4 heures.

Au passage, nous faisons escale à Metz. Cécile avait un vieux souvenir de cette ville lors d’un passage en bus de nuit. Elle l’avait trouvé très prometteuse. J’avoue que j’étais un peu sceptique car bon, voir une ville en bus de nuit… ça vaut ce que ça vaut. Et bien, Metz est charmante voire très très jolie. Les immeubles haussmanniens près de la gare et le centre ville piétonnier sont vraiment agréables. Pour nous cultiver, nous visitons le nouveau centre Beaubourg. Je me rends compte que je ne suis pas encore complètement réceptif à l’art contemporain. Les sujets traités sont sûrement trop pointus pour le néophyte que je suis. Cécile est déjà plus à l’aise. Le musée est légèrement (carrément) plus petit que son homologue parisien mais il vaut quand même une visite pour tout passionné qui se respecte !

Après avoir été agréablement surpris par Metz, nous filons vers notre hôtel qui se trouve à 20 minutes de Luxembourg-ville, un hôtel-restaurant…italien ! Bien sûr, le soir, nous dinons au restaurant pour retrouver quelques saveurs italiennes à la sauce luxembourgeoise !

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigeons vers Luxembourg-ville. Nous en avons entendu des vertes et des pas mûres sur cette ville, pourtant classée à l’Unesco : c’est moche, c’est mort, il fait moche tout le temps, les habitants sont méchants et moches. En gros, c’est moche ! Comme nous sommes légèrement têtus et que nous aimons découvrir par nous-mêmes, nous ne nous décourageons pas.

Bien nous en prend, puisque aidés par un temps magnifique, la ville nous dévoile ses charmes doucement, mais sûrement. Evidement, ce n’est ni Paris, ni New York, mais il y règne une sérénité bien agréable et le dénivelé entre la ville haute et la ville basse amène des vues et des perspectives intéressantes. Après une petite demi-journée de balade, nous avons fait le tour du centre-ville, peut être deux fois… ou même trois ! Nous nous posons dans un salon de thé bobo-branchouille à coté du Palais de justice pour un déjeuner tardif. Les serveuses jonglent entre le français, l’anglais, l’allemand et le luxembourgeois. En fait, ici, pratiquement tout le monde est bilingue ou même polyglotte, point positif pour nous qui cherchons une ville cosmopolite. Le soir, nous retournons dans notre campagne en goûtant aux joies des embouteillages. Il n’y a pas que la région parisienne qui a droit à cette punition !

Le lendemain, nous repartons vers la capitale, mais cette fois-ci avec notre ami le train. La gare, enfin l’arrêt, est en pleine campagne. Au loin, nous pouvons voir les restes de l’âge de la métallurgie luxembourgeoise. Cette fois-ci, nous nous focalisons sur la ville basse et nous découvrons un petit restaurant… italien ! Nous sommes même surpris qu’il soit si fréquenté vu son emplacement un peu excentré. Enfin, il ne faut pas oublier que comme la ville est petite, presque tout est accessible à pied ou, au pire, en bus.

L’après midi, nous prenons un verre avec David, un de mes anciens collègues. Il est installé au Luxembourg depuis quelques années avec sa femme Myriam et son fils Alexandre. Encore une fois, nous obtenons des informations précieuses sur la ville et sur le pays. Un Perrier (ou une bière) plus tard, David nous invite pour un apéro dinatoire chez lui. Encore une chouette soirée, merci David !

En rentrant vers Paris, nous refaisons une étape à Metz, pour être sûr de notre première bonne impression. Pas de mauvaise surprise, la ville nous plait vraiment.

Cette petite escapade nous a vraiment surpris et nous sommes bien contents d’avoir eu la curiosité d’aller au Luxembourg. En tout cas, Luxembourg-ville ou Metz sont des villes où nous nous voyons vivre. Il ne reste plus qu’à trouver du travail et à acheter une grosse doudoune pour combattre le climat frisquet !

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