Il est sûrement le must-see le plus connu des USA et pourtant en le découvrant, c’est la surprise !
Avant d’arriver au Grand Canyon, nous quittons le Nevada pour l’Arizona et prenons la célèbre Historic Route 66. Elle a été ouverte en 1926 et reliait Chicago à Los Angeles. Depuis 1985, elle a disparu officiellement et a été remplacée par des highways moins glamours mais plus rapides. Des mouvements de conservation sont apparus pour garder une trace de la plus fameuse des routes américaines. Des reconstitutions ponctuent le parcours, mais malheureusement cela reste assez limité, du moins sur notre portion de route.
Le soir, nous arrivons à Williams dans un motel tenu par un belge extrêmement serviable. Nous retrouvons notre chambre de motel typique : frigo, four à micro-ondes, cafetière, télé et surtout des tonnes de serviettes. Il y en a pour tous les goûts : serviette pour les mains, pour le visage, pour le gros orteil gauche, pour la douche. C’est agréable, parfois inutile et pas très écologique ! Il y a souvent aussi une superbe piscine au bord de la route, si jamais vous voulez regarder les voitures passer tout en faisant trempette ! Enfin, je suis moqueur, mais nous apprécions grandement le confort des chambres américaines, surtout après trois mois d’Amérique du Sud !
Williams se trouve à une heure de route du Grand Canyon National Park. Les hôtels près du site sont tous pleins à ras-bord, nous avons donc dû nous éloigner quelque peu. Une impression étrange se dégage pendant le trajet, nous sommes au milieu d’une forêt de pins ! Pour nous, Grand Canyon rimait avec paysages secs, arides et désertiques. Et là, c’est tout le contraire ! La forêt nous accompagne jusqu’au bord du précipice. Deuxième surprise, il fait bon. Comme nous sommes relativement haut, les températures sont très agréables.
Pour mon anniversaire, après une très belle paire de chaussures trouvée dans une boutique de créateurs de San Francisco, Cécile m’offre un vol en hélicoptère ! Après le saut en parachute, la montgolfière et le vol en coucou à Zanzibar, nous bouclons la boucle !
Nous voici donc, assez tôt le matin, à l’aéroport. Faute de certitudes météorologiques, nous n’avons pas réservé. Nous nous présentons au comptoir de l’agence et, miracle, vingt minutes plus tard, nous sommes dans l’hélicoptère ! Le stress est présent, surtout depuis que nous avons vu de très prés un gros hélicoptère se faire chahuter à coté de Mono Lake. Heureusement, il fait grand beau il n’y a donc pratiquement pas de vent. Au final, nous décollons tout tranquillement, sans heurt et nous filons vers notre objectif. En fait, mis à part le bruit, c’est très confortable et nous pouvons profiter au mieux des panoramas.
En arrivant sur le Grand Canyon, avec la petite musique dans le casque qui va bien (2001 L’Odyssée de l’espace), nous prenons notre claque. Dediou, c’est immense ! Je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à un canyon assez étroit mais très profond, mais le Grand Canyon fait entre 1,5 km et 29 km de large… C’est extrêmement impressionnant quand nous survolons la rivière Colorado, nous prenons la mesure de la profondeur (1 300 mètres de moyenne). La lumière du matin est encore assez belle, nous pouvons donc admirer les jeux de couleurs rouge, orange, violet.
Après 25 minutes de vol, nous retouchons terre, heureux. Merci Cécile pour ce magnifique cadeau !
Nous continuons notre visite du site de manière plus classique, à pieds. Il y a beaucoup de monde, mais au final, grâce au système de navettes gratuites fort bien organisé, tout se passe bien. Nous partons sur East Rim Drive. Nous alternons entre les petites marches à pieds et les trajets en bus. A chaque point de vue, nous sommes toujours estomaqués par la beauté du site. Les différentes couches de roches sont bien visibles. Les plus anciennes, celles au fond, ont plus de 1,7 milliards d’années. C’est fou qu’un fleuve, le Colorado, certes avec de l’aide (érosion, tremblements de terre) et beaucoup de temps, ait pu créer ce paysage magique.
La journée se terminant, nous nous pressons pour récupérer la voiture. Le parking est tellement grand que nous avons du mal à la retrouver. Après quelques minutes de recherche, nous filons vers le Grandview Point sur la Desert View Drive. Nous arrivons juste à temps pour admirer la lumière rougeoyante du coucher de soleil.
Le lendemain, après une matinée tranquille, nous allons voir un cratère de météorite ! Il parait que c’est le mieux conservé, il est « world-famous ». Les locaux aiment bien cette expression. Nous voyons régulièrement des restaurants world-famous et des attractions world-famous dans des trous paumés. Le steak house, au passage excellent, où nous avons diné à Williams, était world-famous lui aussi.
En découvrant donc notre gros trou world-famous, nous avons droit à un nouveau moment people comme beaucoup en rêvent ! Après le surfeur à Yosemite, Cécile croise et reconnaît le galeriste parisien Kamel Mennour et sa famille. Il n’y a pas à dire, nous envoyons du lourd ! Sinon le cratère est quand même sympathique à voir. Il a été formé il y a 50 000 ans par une météorite. Cette dernière a été complètement détruite à l’impact. La NASA y entraînait ses astronautes car il y a une ressemblance avec la lune. Par exemple, Amstrong a suivi une formation géologique au Meteor Crater.
Le jour suivant, nous quittons Williams en direction de Page, notre prochaine étape. Durant le trajet, nous sommes attrapés par un gros orage. Nous trouvons refuge dans un superbe mall doté d’une cheminée kitsch à souhait ! Voyant que le temps s’améliore, nous reprenons la voiture pour aller voir le Sunset Crater volcano NP, un volcan éteint cerné d’impressionnantes coulées de lave, et Wupatki Indian ruins NP, des ruines d’antiques constructions amérindiennes, et ainsi terminer notre route !
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toujours un grand plaisir de vous lire ! je vous kiss fort Mr & Mme « world famous »
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nous aussi, nous t’embrassons très fort !
à bientôt à Paris… retour prévu le 14 septembre !
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Nous partons jeudi jusqu’au 27 septembre… On se prévoit une date pour les retrouvailles en octobre, « fourchettons » par exemple… Big kissous les amours !
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Oh oui, fourchettons, fourchettons !
tout début octobre parce qu’après, on va sans doute reprendre la route…
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Oh ! Vous avez développés une véritable addiction aux voyage ! ;-)) Vous comptez aller où ? Je me charge de contacter les « fourchetteurs » pour début octobre… Je vous embrasse fort !
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Juste des petites escapades pour trouver notre future sweet home ;-)
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Et ce serait dans quelle direction le « home sweet home » ;)
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Pour le moment, nous avons des pistes mais rien de sûr.