Après un petit trajet de 12h, nous quittons l’Inde pour découvrir le Népal. Nous sommes impatients de pouvoir y découvrir l’Himalaya et surtout d’y manger des momos !
Notre dernier trajet indien a été à l’image des précédents : long et fatiguant mais au moins c’était le dernier ! Nous commençons par un train au petit matin, puis nous enchaînons par un bus qui nous amène à la frontière. La nuit nous accompagne lors de notre descente du bus. Il nous faut marcher pour atteindre la frontière. C’est chaotique à souhait. Nous naviguons parmi les nombreux camions qui font la queue pour passer et les vélos taxis nous proposant leurs services. En arrivant à la fin de la route, un rabatteur nous indique qu’il faut passer voir l’immigration indienne avant de sortir, rien d’anormal jusque là ! Il nous pointe une espèce de trou dans le mur en bord de la route avec une table et deux agents. Avec suspicion, nous nous approchons et nous nous rendons compte qu’il s’agit bien du bureau d’immigration indienne, un trou dans le mur ! Nous aurions pu passer à coté de ce superbe bureau coincé entre deux magasins pour touristes, sans même le remarquer. Nous réglons donc notre situation indienne parmi les pots d’échappements des camions. Rien de bien surprenant en Inde !
Heureux d’avoir notre sésame, nous filons coté Népalais. Nous oublions presque d’aller faire notre visas. En effet, personne ne nous contrôle en arrivant. Cette frontière est un vrai gruyère. Petite loose lorsque nous faisons notre visa népalais. Avec la fatigue et ma nounouillerie, nous obtenons un visa valide 15 jours alors que nous restons 18 jours… Nous gagnons le droit de prolonger notre visa à Pokhara et de perdre quelques dollars au passage !
Après avoir dégoté un taxi, nous nous dirigeons vers Lumbini, la ville natale de Bouddha (né en 623 avant JC), à 24 km de la frontière, où nous allons passer le réveillon de la nouvelle année.
Deuxième petite loose de la journée, l’hôtel n’a pas gardé la chambre que nous avions réservée, nous sommes pourtant à l’heure. Le propriétaire nous trouve une chambre chez un collègue, c’est un peu excentré mais nous n’allons pas faire la fine bouche, nous sommes un peu sur les rotules.
Le lendemain, nous profitons de Lumbini et c’est un peu une renaissance. La ville est calme, propre, la population est accueillante, et il y a des momos (cf. article de Cécile). En fait, nous sommes aux anges, il est difficile d’imaginer un tel contraste entre deux pays pourtant si proches. Un immense parc verdoyant héberge le lieu de naissance de Bouddha. On y trouve aussi de nombreux temples érigés par différents pays en l’honneur de Bouddha. L’ensemble respire le calme et la sérénité.
Pour le réveillon, nous passons une soirée de folie avec un repas terminé à 20h30. En effet, le village n’est pas des plus festif et nous sommes en pleine coupure d’électricité. Nous attendons donc patiemment la nouvelle année dans notre chambre, au lit avec nos lampes sur le front. So Glamourous !
Petite loose numéro 3, le lendemain soir à 20h, une averse digne de la mousson s’abat sur Lumbini. Malgré le froid, la pluie et la coupure d’électricité, nous décidons d’aller diner dans un restau chic pour fêter nos un an et demi, fous que nous sommes ! Mais pour notre plus grand plaisir, tous les restaurants du coin ont déjà fermé leurs portes. A 20h, Lumbini est donc « ville-morte ». Je réussis à dégoter un paquet de gâteau dans une épicerie sur le point de baisser le rideau. Ce soir, c’est gâteaux secs à la lampe frontale !
Le lendemain, nous nous levons à 5h du matin pour filer vers Pokhara en bus. Premier grand trajet au Népal. Il est temps de voir les monts enneigés… ou pas !
* Bonjour en nepâlî
[itineraire_plot_stw zoom=7 center=Lumbini]Lumbini[/itineraire_plot_stw]
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Namaste !
Je parlais à l’instant de vous… C’était journée kdo de noël pour nos filleuls, puis tirage « du roi » Ludo !
Votre voyage en Inde m’a « épuisée », je suis ravie de vous savoir au Népal qui semble plus reposant…
Des bises royales !
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Je crois que « nounouillerie » je vais le réutiliser….:-)
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Vous direz bonjour à Matt!
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Tu sors ! ;-)
(j’ai eu du mal à la comprendre celle-ci!)